La Transgression dans l'épopée
Actes du VIIIe Congrès international du REARE (Rouen, 2018)

sous la direction de Claudine Le Blanc (maître de conférences HDR en littérature comparée à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et de Hubert Heckmann (maître de conférences en langue et littérature françaises du Moyen Âge à l’Université de Rouen)

Le volume constitue les actes du huitième congrès du Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées (REARE), organisé conjointement par Claudine Le Blanc (Sorbonne Nouvelle/CERC) et Hubert Heckmann (Université de Rouen/CEREdI), qui s’est tenu à l'Université de Rouen les 27 et 28 septembre 2018, grâce au concours du laboratoire CEREdI.

Le rôle spécifique et les différents aspects de la transgression dans l’épopée de Soundjata

Souleymane Yoro


Résumés

Le motif de la transgression présent dans les épopées constitue un élément déclencheur des épisodes permettant au schéma narratif de se développer. Dans Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir Niane, diverses formes de transgression ponctuent ou jalonnent le récit. Ces actes transgressifs revêtent plusieurs significations et jouent des rôles souvent opposés suivant le camp du héros ou de l’anti-héros. Ils ont des motivations diverses et leurs actions produisent des résultats aux conséquences souvent inattendues : révolte, vengeance, violence, fuite, déshonneur, disparition, victoire, etc. Étudier le motif de la transgression permet de montrer son rôle et ses aspects charriés dans les épopées dynastiques.

Texte intégral

1Dans les épopées féodales ou dynastiques ouest-africaines, la quête du pouvoir est au cœur du récit. Qui parle de quête parle de défis, d’obstacles, d’épreuves à surmonter par les personnages, le héros notamment. La violence des combats et la mort rythment, tout au long du récit, la vie du héros et de ses compagnons. Dans le récit recueilli par Djibril Tamsir Niane, les transgressions alimentent la trame narrative. Leurs rôles variés se manifestent sous des modalités de nature telle que la transgression d’un ordre social, la recherche de vengeance ou de gloire individuelle. Ces actes transgressifs sont de plusieurs natures dépendant de la position sociale et politique de leurs auteurs.

2Pour ce travail, nous allons d’abord revisiter les contours de la transgression dans l’espace épique de Soundjata ou l’épopée mandingue. Ensuite nous verrons le rôle spécifique des actes transgressifs avec des valeurs comme la motivation, la démoralisation et l’intimidation. Enfin, nous aborderons les exactions perpétrées dans le camp de l’anti-héros en analysant les différents aspects favorisant la réussite ou l’échec des actants principaux.

De l’enfance à l’exil : le rôle spécifique de la transgression

3Entre les étapes de l’enfance du héros et l’exil décidé par sa mère, des menaces, des violations, des tracasseries de toutes sortes sont notées. Dans la phase d’exposition, c’est la mère de Soundjata qui subit le pire, du vivant du roi et juste après sa mort. Mais elle s’est montrée très courageuse et croit au destin déjà tracé.

4Les premiers actes transgressifs ou violations sont d’ordre politico-social et ont visé effectivement Sogolon Kédjou, dans l’intention de la déshonorer. D’abord avec le roi Naré Maghan qui, désespéré et doutant de la naissance de son successeur, se révolte contre Sogolon et l’isole dans le palais : « Comme l’homme est impatient ! Naré Maghan se détacha insensiblement, mais Gnankouman Doua (le griot du roi) ne cessait de rappeler au roi les paroles du chasseur […] Le roi, découragé, interdit sa maison à Sogolon qui vécut quelque temps en demi-disgrâce 1»  

5Cette privation décidée par le roi est une transgression des lois sociales, car Sogolon est une femme légitime au même titre que les deux autres. Le principe d’équité et d’égalité devait prévaloir dans ses relations avec ses femmes dans le palais. Elles doivent être traitées de la même manière. Cet acte montre toujours la menace qui pèse sur Sogolon. Les prémonitions sont souvent compromettantes dans l’épopée et c’est le cas, ici, car Sogolon est plus que menacée momentanément par le roi. Le droit est bafoué sur le plan social mais aussi sur le plan politique.

6Ensuite, sur ce même plan politique, après la mort du roi, il fallait lui trouver un successeur. Exploitant la rivalité entre les enfants des deux coépouses, Sassouma manœuvra pour que le trône revienne à son fils. Ses mesquineries vont la pousser à usurper le pouvoir. Ainsi, le griot ne réussit pas à faire valoir les vœux du défunt roi :

« Quelque temps après cette entrevue entre Naré Maghan et son fils, le roi, mourut. Le fils de Sogolon n’avait que sept ans ; le conseil des anciens se réunit dans le palais du roi, Doua eut beau défendre le testament du roi qui réservait le trône à Mari-Djata, le conseil ne tint nul compte du vœu de Naré Maghan. Les intrigues de Sassouma Bérété aidant, Dankara Touman fut déclaré roi 2;

7Le griot est désavoué malgré son rôle de conseiller du défunt roi. Le but de cette violation est d’anéantir Sogolon, de l’enfoncer, de la déshonorer pour qu’elle quitte le palais. Après l’intronisation de Dankara Touman, les attaques, les tracasseries, les menaces et les scènes d’humiliation se succédèrent ; Sassouma usant de tous les stratagèmes pour que Soundjata ne fît pas ombrage au roi. C’est ainsi avec l’histoire des feuilles de baobab qu’elle poussa Sogolon à bout dans une scène d’humiliation qui provoqua la colère de sa coépouse et le réveil de Soundjata qui, pour la première fois, marcha :

« Un jour elle vint à manquer de condiments et elle alla chez la reine-mère quémander un peu de feuilles de baobab.
-Tiens, fit la méchante Sassouma, j’en ai plein la calebasse ; sers-toi, pauvre femme. Moi, mon fils, à sept ans, savait marcher et c’est lui qui allait me cueillir des feuilles de baobab. Prends donc, pauvre mère puisque ton fils ne vaut pas le mien. Puis elle ricana, de ce ricanement féroce qui vous traverse la chair et vous pénètre jusqu’aux os.
3»

8Les paroles acerbes, provocatrices de Sassouma ont été de trop. Le cœur meurtri, Sogolon demanda à son fils de se lever et de marcher pour laver l’affront :

« Tout à coup une voix éclata de rire derrière la case : c’était Sassouma la méchante qui racontait la scène de l’humiliation à une de ses servantes et elle riait si fort afin que Sogolon l’entende. Sogolon s’enfuit dans la case et cacha son visage sous les couvertures afin de ne pas voir ce fils impassible, plus préoccupé de manger que de toute autre chose. Sogolon sanglotait, son corps s’agitait nerveusement » (Niane, p.46)

9La colère de Sogolon, longtemps couvée et maîtrisée, finit par exploser laissant cours à la transgression de deux lois : celle de la pudeur et celle de la hiérarchie. En effet, Sassouma devait taire l’épisode du refus des feuilles de baobab ; par pudeur car le secret devait rester entre coépouses.

10Chose plus grave, elle l’a raconté à une servante, une subalterne du palais. Cette humiliation de trop provoque la révolte de la mère de Soundjata, la réaction du héros et ses actions spectaculaires.

11Dans la même veine, les insultes adressées, dans Le vent de la razzia, à Amadou Sam Polel, la nuit, chez son adversaire, rendent le héros impatient de se battre. Un des Peuls disait à Amadou (concours de vaillance) :

« Tu dis vrai, tu connais Amadou ?
- Je le connais.
- Tu lui diras que j’ai dit, que le jour où je le verrai, je couperai la verge de son père, carrément.
Une grande colère gagna notre preux ;
Près d’une heure de temps il fixa l’insolent sans sourciller.
Il avait retenu sa respiration,
Il ne respira pas.
Diâdio Bambâdo se glissa jusqu’à Amadou
Et lui dit : Amadou,
- Oui, répondit ce dernier.
- Quoi qu’il en soit ne manifeste pas ta colère dans la nuit,
Actuellement c’est la nuit.
Ils ne peuvent distinguer un Peul d’un Bambâdo.
Quand on aime quelqu’un, on doit lui rendre un bon service.4 »

12Les deux formes de violence verbale ont produit des effets différents chez Soundjata et Amadou Sam Polel. La révolte de Djata a été d’abord pacifique puis violente avec la conquête du pouvoir, tandis qu’Amadou Sam Polel, dès le lever du jour, emploie la violence et la force pour déstabiliser ses ennemis. Après avoir fait subir à Sogolon toutes sortes de tracasseries, Sassouma s’attaque à son fils dans le but de l’éliminer une bonne fois.

13À peine l’usage de ses jambes retrouvé, Soundjata devient l’ennemi à abattre. Pour arriver à ses fins, la reine mère Sassouma Bérété s’ingénue à organiser des manœuvres en vue de tuer, ou de démoraliser et d’intimider, le prince et son entourage.

14Sassouma Bérété, la reine-mère, organisa un complot avec les plus grandes sorcières de Niani pour éliminer Djata. Elles attendirent le héros au jardin potager :

« Soundjata et ses compagnons rentrèrent tard au village, mais Djata voulut, selon son habitude, jeter un coup d’œil sur le potager de sa mère. C’était le crépuscule ; il y trouve les neuf sorcières qui maraudaient des feuilles de gnougnou, elles firent semblant de s’enfuir comme des voleurs qu’on surprend.
- Arrêtez, arrêtez, pauvres vieilles, dit Djata. Qu’avez-vous à fuir ainsi ? Ce jardin appartient à tous
[…] Chaque fois que vous manquerez de condiments, venez sans crainte vous ravitailler ici.
- Tu nous désarmes, dit une des neuf mégères ;
- Et tu nous confonds par ta bonté, ajouta une autre.
- Merci, enfant de justice.
- Nous veillerons désormais sur toi, conclut Soumoussou Konkomba. 
5»

15Cette tentative d’assassinat, au lieu d’aboutir à la mort du héros, apporte à ce dernier une promesse de protection mystique inattendue par les sorcières qui découvrent ses qualités de bonté et de gentillesse. Mais la reine-mère ne désarme pas ; elle fait tout pour ravir son griot à Soundjata.

16Le griot est l’élément central par lequel se réalise le parcours du héros. Le fait d’envoyer le griot de Djata en ambassade est une action orchestrée par la reine-mère à un moment inattendu de l’évolution du héros :

« Un matin, le roi DankaraTouman réunit le conseil. Il annonça son intention d’envoyer une ambassade au puissant roi de Sosso, Soumaoro Kanté ; pour une mission aussi délicate il avait pensé à Balla Fasséké, le fils de Doua, griot de son père.
C’était une manière très habile d’enlever à Soundjata le griot que son père lui avait donné. » (Niane, p. 55-56)

17Le sort du griot semble scellé une fois qu’il est livré à Soumaoro, ce qui constitue une transgression, un acte de séparation, de dévalorisation et de déshonneur. C’est pourquoi la réaction de Manding Bory et Djata ne tarde pas :

« C’est Manding Bory qui parla :
- Frère Dankara Touman, tu nous as enlevé notre part d’héritage. Chaque prince a eu son griot. Tu as enlevé Balla Fasséké, il n’est pas à toi ; mais où qu’il soit, Balla sera toujours le griot de Djata…
- Mais je reviendrai, ajoute avec force le fils de Sogolon. Je reviendrai, tu m’entends? » (Niane, p.56)

18Préférant se mettre à l’abri de la persécution et du déshonneur, Soundjata quitte le Manding en compagnie des siens, le déshonneur n’étant pas pour les héros. Ceux-ci préfèrent l’exil ou la mort. C’est le cas de « L’épopée de Jéeri Joor Ndeela », une épopée politique et dynastique wolof qui raconte l’itinéraire du héros du même nom. Dans ce récit, « Jéeri Joor », comme dit le griot, est chargé du projet de consolidation et de revendication d’une identité politique devant l’envahisseur blanc:

 « Le commandant de cercle Prempain arrêta toutes les explications, infligea à Kanar une amende de 100F, et quinze jours de prison à Jéeri. Sur ce, Jéeri demanda au commandant de transformer la peine de prison en amende. Ce dernier refusa. Durant l’altercation qui s’ensuivit, Jéeri sortit son arme et tira. Ses coups blessèrent deux gardes. Et en se retournant, le commandant reçut un coup de couteau, puis un autre, et tomba. 6»

19Lors de ce procès, il propose pour défendre son honneur et sa dignité, de payer une lourde amende plutôt que d’être incarcéré, l’emprisonnement étant perçu comme un déshonneur, une mort sociale. Devant le refus du commandant, Jéeri le tue et choisit ainsi une mort/suicide.

20Dans Soundjata, les violations, transgressions sociales ou politiques à l’endroit de Soundjata et de sa mère participent de la progression du récit. Elles ont permis au héros de franchir des étapes importantes et de parfaire sa formation. Les actes transgressifs du camp du héros ont servi de sources de motivation. Malgré toutes les exactions, violations et tracasseries, il y a un exercice de la violence mais des morts ne sont pas enregistrées. La seule solution de la famille du Djata pour sortir de cette situation est de partir loin de Niani.

De l’exil à la victoire : la déchéance de l’anti-héros

21L’exil lance le héros sur la scène de la formation, de la perfection et du commandement. Durant cette phase, lui et l’anti-héros épousent des trajectoires opposées. Tandis que Djata est aimé de tous et obtient le soutien de la plupart des autres rois et chefs de guerre, Soumaoro, lui, se consume dans des exactions qui provoquent sa chute et sa déchéance.

22Soumaoro a fait de la transgression un cheval de bataille. Il a toujours usé de la violence et des exactions sur son peuple.

23Dans le camp de l’anti-héros, la violence et les bavures font la loi. C’est Soumaoro qui commença les hostilités en s’attaquant à tout le monde. Pour cela, le griot annonce : « Ainsi Balla Fasséké, que le roi Naré Maghan avait donné à son fils Soundjata, fut ravi à celui-ci par Dankara Touman ; maintenant c’était le roi de Sosso, Soumaoro Kanté qui, à son tour, ravissait le précieux griot au fils de Sassouma Bérété.7»

24Cet acharnement sur Djata ne fait que le rendre très furieux et plus déterminé à reprendre son griot, qui est son vrai compagnon épique, toujours entre les mains de ses ennemis. Cette double violation, synonyme d’usurpation et d’enlèvement, ne fait que rendre la décision de Djata ferme et irréversible. Soumaoro ne s’arrête pas à cette transgression ; il continue ses mauvaises actions sur le peuple, ce qui l’assimile au « génie du mal ».

25C’est pourquoi le roi sorcier Soumaoro était décrit comme un sanguinaire puissant qui ne respectait ni les lois, ni le peuple. Il était devenu sûr de lui et se permettait de tout faire. Sa peinture psychologique et morale en dit long sur son caractère négatif. Le narrateur nous dit :

« Mais Soumaoro était un génie du mal ; sa puissance n’avait servi qu’à verser du sang ; devant lui rien n’était tabou ; son plus grand plaisir était de fouetter publiquement des vieillards respectables ; il avait souillé toutes les familles ; dans son vaste empire, il y avait partout des villages peuplés des filles qu’il avait enlevées de force à leur famille, sans mariage.8»

26Soumaoro, durant son règne, a fini par mépriser tout le monde. Mystiquement armé, il démontrait partout sa puissance par des tueries, des humiliations, des enlèvements et toutes autres sortes de transgression. Ces violations annoncent la fin du règne du roi-sorcier.

27Sur le plan social, il vivait des situations exceptionnelles, bravant des interdits fondamentaux ou commettant l’inceste comme dans la séquence de l’enlèvement de Kéléya :

« Soumaoro enleva Kéléya et l’enferma chez lui ; Fakoli entra dans une colère épouvantable et vint trouver son oncle.
- Puisque tu n’as pas honte de commettre l’inceste en enlevant ma femme, à partir d’aujourd’hui je suis libéré de tous les liens envers toi. Je serai désormais du côté de tes ennemis, à mes troupes je vais joindre les Malinkés révoltés et je vais te faire la guerre.9 »

28Soumaoro est la cause de sa propre chute. Il paie les conséquences de son aventure incestueuse qui l’a poussé à enlever de l’épouse de son neveu Fakoli, acte jugé sacrilège dans la culture. A son tour, Soumaoro reçoit des contrecoups qui participent à sa défaite.

29La déchéance de l’anti-héros est en grande partie orchestrée par Nana Triban et le griot Balla Fasséké, qui ont joué un rôle extraordinaire dans sa victoire en violant les secrets mystiques et vitaux qui garantissaient l’invulnérabilité et la protection du roi sorcier.

30Comme le précise le narrateur : « Un jour que le roi était absent, Balla fasséké arriva à s’introduire jusque dans la chambre la plus secrète du palais, là où Somaoro abritait ses fétiches.10»

De même, Nana Triban effectue la même action, cette fois avec le maître des lieux, le roi sorcier. Elle lui dit :

« Nul ne peut soutenir l’éclat de tes yeux, ton bras a la force de dix bras ; dis-moi, ô toi, roi des rois, dis-moi quel génie te protège afin que je l’adore moi aussi.»
Ces paroles le remplirent d’orgueil, il me vanta lui-même la puissance de son « Tana », cette nuit même il m’introduisit dans sa chambre magique et me dit tout.11»

31Ces deux intrusions ont pour objectif de percer les secrets de Somaoro. Ce lieu fait partie de ce qu’on appelle des « tabous de contact » car lieu mythique et mystique garantissant la force, le pouvoir et la magie du roi sorcier. Le héros, informé du secret de l’invulnérabilité de l’anti-héros, l’attaque alors car la victoire lui est désormais assurée.

Conclusion

Dans ce récit, il y a opposition des actes transgressifs dans les deux camps, celui du héros et celui de l’anti-héros. Du côté de Soundjata, les transgressions sont verbales et elles servent à motiver le héros dans ses prises de décision. Du côté de Soumaoro, les actes transgressifs sont souvent violents ou pacifiques et sont la cause de sa déchéance et de sa chute. Deux figures ont été au centre des transgressions qui ont activé le processus de vengeance et la récupération du trône par l’intrépide Soundjata : le griot ravi doublement et la chambre secrète visitée deux fois. De l’enfance à la victoire, force est de constater que la transgression pacifique ou violente a servi de ressort et d’élément catalyseur pour le franchissement des étapes de l’exposition à l’apothéose.

Bibliographie

Diâo FAYE, « L’amitié et l’amour dans Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir Niane », Éthiopiques n° 84, 2009, Littérature, philosophie et art, 2e semestre.

Lamane MBAYE, « Héroïsme et compagnonnage épique dans la geste de Jéeri Joor Ndeela (épopée wolof du Kajoor) », Éthiopiques n° 84, 2010, Littérature, philosophie et art, 1er semestre.

Mamadou Lamine NGAÏNDÉ, Le vent de la razzia, IFAN-Dakar : Les nouvelles imprimeries du Sénégal,1983,

Djibril Tamsir NIANE, Soundjata ou l’épopée mandingue. Paris : Présence africaine, 1960.

Abou Abel SY, Seul contre tous, Dakar-Abidjan : NEA, 1978.

Notes

1 Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l’épopée mandingue, Paris, Présence africaine,1960, p. 38.

2 Djibril Tamsir Niane, op. cit, p. 41.

3 Idem, p. 42.

4 Mamadou lamine Ngaidé, Le vent de la razzia, IFAN-Dakar, Les nouvelles imprimeries du Sénégal, 1983, vers 759-774, p.135.

5 Djibril Tamsir Niane, op. cit, p.52

6 Mbaye, L., « Héroïsme et compagnonnage épique dans la geste de Jéeri joor ndeela (épopée wolof du kajoor » ; in Ethiopiques n°84. Littérature, philosophie et art, Dakar, 1er semestre 2010, p.1

7 Djibril Tamsir Niane, op. cit, p.76-77.

8 Idem, p.79.

9 Ibidem, p. 80.

10 Djibril Tamsir Niane, op. cit., p. 74.

11 Idem, p.107.

Pour citer ce document

Souleymane Yoro, « Le rôle spécifique et les différents aspects de la transgression dans l’épopée de Soundjata », dans La Transgression dans l'épopée : Actes du VIIIe Congrès international du REARE (Rouen, 2018), sous la direction de Claudine Le Blanc et Hubert Heckmann, Publications numériques du REARE, 10 juin 2024 Licence Creative Commons

URL : http://publis-shs.univ-rouen.fr/reare/index.php?id=672

Quelques mots à propos de :  Souleymane Yoro

Dr Souleymane Yoro, enseignant chercheur en littérature africaine orale, UCAD. Spécialiste en étude et analyse des contes oraux.