11 / été et automne 2023
Les enjeux du label Capitale Européenne de la Culture pour le développement territorial

La dissolution du 31 décembre 2013 : de la capitale de la culture à la capitale de la cloture

Boris Grésillon


Texte intégral

1On a beaucoup écrit sur Marseille en général et sur "Marseille-Provence 2013 (MP2013), Capitale européenne de la Culture" en particulier (Grésillon, 2011 ; Maisetti, 2017). Divers bilans critiques de cette opération ont été livrés, y compris, récemment, dans cette revue (Vignau et Grondeau, 2022). La plupart des auteurs et a fortiori des acteurs et décideurs de MP2013 s’accordent à dire que, malgré quelques manques et quelques problèmes, l’opération fut globalement réussie, tant du point de vue de la fréquentation touristique que des retombées économiques à court et moyen terme, du renouvellement du paysage muséal ou encore du réaménagement urbain du centre-ville et de la façade maritime. De fait, l’événement CEC en 2013 a apporté à la cité phocéenne une visibilité internationale et une attractivité nouvelle.

2Notre intention n’est pas de revenir par le menu sur un événement bien documenté mais d’essayer de répondre à une question de fond, qui se pose avec une certaine acuité dans le cas de Marseille mais que l’on peut généraliser à d’autres ex-CEC : comment se fait-il qu’une méga-opération comme une Capitale européenne de la Culture, qui a pour objectif de rassembler, finalement divise ? Quelles sont les dynamiques sélectives voire ségrégatives à l’œuvre, derrière les discours officiels mettant tous en avant la magie de la fête et le vivre-ensemble ?

3Afin de mettre en exergue ce paradoxe, nous dresserons un bilan critique, en trois temps et autant de visages différents de la CEC, de l’évolution de Marseille en 2013 et après 2013. Cette vision chronologique permettra, même sur une période brève de dix ans (2013-2023), de faire apparaître in fine les nouvelles dynamiques culturelles et urbaines à l’œuvre dans la cité provençale.

1. Capitale de la culture

4Marseille, samedi 12 janvier 2013 : à l’occasion du lancement officiel de la Capitale européenne de la Culture, la ville organise en grande pompe un spectacle d’arts de rue et une fête populaire. Le vieux port est noir de monde, les visages semblent ébahis ou radieux. 400 000 personnes (selon les chiffres officiels fournis par l’association MP2013, maître d’œuvre de l’année culturelle), touristes, habitants, venus en voisin ou venus de loin, en solo, en couple, entre amis ou en famille, jeunes et vieux, se rassemblent pour fêter l’événement. Mieux, ils se mélangent, se parlent, se sourient, se donnent l’accolade, sympathisent ou dansent ensemble. Dans une ville aussi fragmentée que Marseille (Audren, 2015 ; Péraldi et alii, 2015), un mythe puissant paraît resurgir, du moins le temps d’une soirée, celui de la fraternité et du vivre-ensemble propres aux villes populaires de Méditerranée, de Naples à Gênes en passant par Barcelone, et donc, Marseille.

5Le lancement de l’événement ayant été réussi, avec la participation des autres villes de la région associées à l’opération MP2013 (Aix-en-Provence, Aubagne, Arles, Martigues...), l’année culturelle pouvait enfin démarrer. Pour l’association MP2013 comme pour les pouvoirs publics subventionnant l’événement à hauteur de 91 millions d’euros et pour les entreprises y participant, il s’agissait, grâce aux nombreux spectacles de rue, défilés, expositions, concerts gratuits ponctuant l’année, non seulement de proposer une offre culturelle originale, mais aussi de rassembler voire de réconcilier les parties divisées d’une identité urbaine fragmentée : les quartiers Nord (pauvres) contre les quartiers Sud (riches), les jeunes d’origine immigrée fans de rap (des quartiers Nord) contre les vieux Marseillais de souche des quartiers Sud appréciant le théâtre et l’opéra, le centre contre la périphérie ; et à l’échelle supérieure, Marseille-la-populaire versus Aix-la-bourgeoise, la capitale du Sud de la France versus Paris, les Marseillais versus les Bobos parisiens. Pour les lecteurs qui ne seraient pas familiers des particularismes marseillais, rappelons que Marseille, plus que toute autre ville française, s’est toujours construite dans l’opposition. A une opposition forte au Centre, à la capitale légitime, c’est-à-dire à Paris, correspond, à l’échelle régionale, une autre opposition entre Aix-en-Provence, capitale historique du Comté de Provence, ville de robe, bourgeoise et terrienne, et Marseille, ville cosmopolite et populaire, feu "porte de l’Orient" et ex-grand port industriel (Viard, 1995). À l’échelle urbaine, c’est le même principe d’opposition qui régit l’organisation de la "ville duale" (Donzel, 2005) : en 2023, tous les indicateurs continuent de montrer un contraste saisissant entre les arrondissements pauvres situés au Nord de l’axe de la Canebière et les arrondissements aisés situés au Sud et à l’Est. D’après les statistiques de l’INSEE, le taux moyen de pauvreté à Marseille s’établit à 25,1%. Il est très inégalement distribué puisque les cinq arrondissements du centre et du Nord de la ville affichent des taux de 40% (avec une pointe à 51,3% pour le 3e arrondissement, le plus pauvre de France métropolitaine) tandis que les arrondissements du Sud et de l’Est présentent des taux de pauvreté toujours inférieurs à 15% (Agence nationale de cohésion des territoires.

6L’intention était louable mais démesurée. Les organisateurs de la CEC pouvaient toutefois se targuer de répondre à l’un des principaux critères du cahier des charges imposé par la Commission européenne : accroître le sentiment d’appartenance à un espace culturel commun (EUR-Lex 20141). De fait, le dossier de candidature de MP2013 mettait fortement l’accent sur la mixité sociale propre à Marseille et sur la culture inclusive qu’il conviendra de développer. Les auteurs du dossier insistaient volontiers sur la dimension fédératrice de la culture et sur le rôle intégrateur que pouvait jouer l’événement MP2013 sur un territoire par trop fragmenté. Bernard Latarjet, directeur de la candidature et porteur principal du dossier, allait même plus loin en affirmant que de toutes les villes françaises candidates au titre de CEC (il y en avait neuf au départ puis quatre finalistes), Marseille était celle "qui avait le plus besoin du label CEC", sous-entendu pour recoudre un tissu social par trop disloqué (Latarjet, 2014).

7Sur le terrain, comme s’ils voulaient montrer l’exemple, les acteurs politiques et culturels donnèrent dans un premier temps des signes tangibles de volonté de rassemblement. L’association MP2013 (dirigée par Bernard Latarjet et présidée par le maire de Marseille), mise en place péniblement en 2008, réunit cinq ans plus tard 92 communes partenaires, dont les rivales Marseille et Aix, unies pour la première fois dans un vaste programme commun ; des lieux culturels des deux villes collaborent et portent des programmes artistiques ambitieux (la grande rétrospective Cézanne par exemple, à cheval sur Aix et Marseille ou encore la réunion, sous la houlette fédératrice de Dominique Bluzet, de deux théâtres marseillais et d’une scène aixoise) ; on peut encore citer le GR2013, nouveau chemin de randonnée dessinant un grand huit dont les deux boucles se croisent symboliquement au milieu de la métropole Aix-Marseille. Mais au niveau de la gestion du projet, le fragile processus centripète des débuts laisse vite la place aux réflexes centrifuges.

2. Capitale de la rupture

8Au cours de l’année 2013, la coopération entre villes, censée être au cœur du projet, bat de l’aile. Une fois la rétrospective Cézanne achevée, les querelles intestines entre Aix et Marseille reprennent. Quant à l’exposition consacrée à l’écrivain Albert Camus à l’occasion du centenaire de sa naissance, qui devait être l’un des temps forts de MP2013, elle est annulée à la dernière minute pour cause d’incompatibilité entre le commissaire de l’exposition et la maire d’Aix. Probablement excédé ou épuisé par six années de tensions et de conflits (cinq années de préparation en plus de l’année culturelle), le maire de Marseille et président de MP2013 prononce le 31 décembre 2013 la dissolution de l’association MP2013 et déclare qu’elle n’aura pas de successeur. Une façon claire d’affirmer que le rassemblement des acteurs urbains a vécu, qu’il n’y aura pas d’après-2013, pas de festival ni de biennale comme cela se fait dans d’autres CEC, pas de tentative de faire durer l’événement à l’instar de Lille 2004, qui en France avait montré la voie (Lusso et Grégoris, 2014). En effet, du point de vue de la durabilité d’un grand événement culturel, on peut affirmer que Marseille 2013 est l’anti-Lille 2004. Autant l’équipe de Lille2004 avait pensé "Lille3000", soit la continuité de la CEC après 2004, bien avant la fin de l’année culturelle, autant les acteurs politiques de MP2013 ont souhaité liquider l’opération dès la fin de la CEC, privant par-là public et acteurs culturels de toute possibilité de prolonger l’événement. Même la Chambre régionale des comptes s’en émeut, dans son rapport de 2014 :

L’absence de structure pour donner une continuité à l’année capitale, plus d’un an après sa clôture, fait craindre une retombée de l’impulsion donnée.

9À l’échelle de la ville de Marseille, le bilan territorial de l’événement CEC paraît tout aussi mitigé qu’à l’échelon métropolitain. Les quartiers Nord et leurs habitants (250 000 personnes dont plus de la moitié vit au sein d’un quartier classé prioritaire) ont été oubliés par les manifestations culturelles officielles (Vignau et Grondeau, 2022). Le rap, dont Marseille est une place-forte internationale avec des groupes phares comme IAM ou Soprano, ne trouve pas sa place dans la programmation, comme si les organisateurs (ou les décideurs politiques) s’en méfiaient. Privés de scène et de concerts, les rappeurs expriment leur colère, à la manière de Kenny Arkana dans "capitale de la rupture", une chanson en forme d’acte d’accusation contre cette capitale de la culture arrogante et gentrifiante. La romancière Minna Sif, auteure de Massalia Blues, dans un article publié dans le journal Libération en 2013, va dans le même sens :

"Marseille capitale de la débâcle culturelle, car fomentée sans la singularité de ses territoires. L’ignominie des décideurs, ces peureux d’une culture pour tous, fut d’instrumentaliser le multiculturalisme qui fonde cette ville le temps de la candidature pour mieux le nier par la suite. Ainsi nul lieu dédié au hip-hop" (Minna Sif, "Marseille, capitale d’une autre culture", Libération, 20.01.2013). 

10Au-delà de la scène hip-hop et rap, les acteurs culturels locaux se sentent oubliés voire dépossédés d’un événement dont ils se pensaient partie prenante. Fait inédit dans l’histoire des CEC, deux programmations "off" naissent parallèlement au festival "in" en 2013, le Off et l’alter-Off. Loin de rassembler les esprits et de fédérer les énergies, la culture version CEC, malgré ses indéniables réussites comme la création du Mucem (Musée des civilisations européennes et méditerranéennes), semble davantage renforcer qu’atténuer les divisions préexistantes.

3. Capitale de la clôture

11Par ailleurs, la Capitale européenne de la Culture a servi de prétexte à une intense opération de rénovation urbaine largement entamée avant 2013 mais accélérée. Comme dans tant d’autres CEC, l’opération de lifting urbain est impressionnante. Elle donne lieu à de nouvelles ruptures sociales. La rénovation des quartiers populaires de centre-ville, menée tambour battant par un Etablissement public d’aménagement depuis 1995, a pour corollaire un processus de gentrification d’une rare violence, l’exclusion des populations pauvres de leurs logements et l’arrivée tout aussi spectaculaire de nouveaux habitants solvables. En somme, le 2e arrondissement de la ville, rassemblant les quartiers du Panier et de La Joliette, est devenu prisé. Les appartements anciens estampillés "quartier MUCEM" par les agences immobilières, témoignent de "l’effet flagship" joué par les grands équipements culturels (Communian et Mould, 2014) aboutissant à une hausse de 31% des prix au m² en trois ans et de 100% depuis 2013. Loin de tenter de freiner ce processus, les pouvoirs publics, jusqu’au changement de majorité municipale en 2020, n’ont cessé de l’encourager, quitte à laisser se creuser de nouvelles inégalités socio-spatiales, mettant en danger le très fragile équilibre social de la ville.

12Dans un contexte aussi potentiellement explosif, la culture n’a joué qu’un rôle marginal depuis la CEC. Face au capitalisme métropolitain, à la spéculation immobilière et à la gentrification, le milieu culturel local ne peut pas faire grand-chose et ses exhortations à plus de cohésion et de solidarité ne sont guère entendues. Loin des appels aux rassemblements festifs et aux "liens qui libèrent" de l’année 2013, malgré les rares réussites pérennes comme la Biennale des arts du cirque, les acteurs culturels semblent divisés, comme épuisés par le long combat qu’ils mènent pour leurs subventions, pour leur reconnaissance ou tout simplement pour leur survie. Pour la plupart d’entre eux, après le feu d’artifice de 2013, ils n’ont pas été à la fête. Si l’on peut dresser un constat similaire dans la plupart des CEC, la situation demeure plus préoccupante à Marseille car depuis 2013, la ville a dû successivement faire face à la baisse des subventions culturelles et sociales, au COVID dont les confinements ont précipité l’isolement des acteurs culturels, et à la crise des banlieues, ou aux émeutes de juin 2023 (en réaction à la mort du jeune Nahel, tué par un policier). La situation est même dramatique pour le tissu socio-culturel local, celui qui, justement, rassemble au quotidien et renforce le lien social. Le secteur des bibliothèques municipales a perdu 40% de son personnel en quinze ans. Alors que Marseille compte deux fois moins de bibliothèques que Lyon pour une population grosso modo équivalente, la ville est toujours contrainte, en 2023, de fermer provisoirement des bibliothèques ou de réduire fortement leurs horaires d’ouverture (passage de 40 à 25 heures par semaine en quinze ans pour L’Alcazar, la plus grande bibliothèque du centre-ville). La situation est tout aussi dramatiquement comparable s’agissant des musées municipaux, qui avaient pourtant été rénovés à grands frais pour MP2013. Mais comme le pointe la Cour régionale des comptes dans son rapport (Bonnefoy, 2022), la rénovation entreprise pour 2013 "n’a pas été l’occasion d’en faire des établissements modernes". Pire, les joyaux que constituent les musées Cantini, Borelli ou le musée des Docks demeurent régulièrement fermés faute de personnel. Pour nombre d’acteurs culturels locaux, MP2013 a contribué indirectement à creuser les inégalités entre petits équipements locaux et grosses infrastructures subventionnées et, par conséquent, à fragmenter un paysage culturel déjà traditionnellement divisé.

13Enfin, il est un autre domaine où la fragmentation urbaine s’exprime de manière à la fois très visible et très violente, c’est celui des communautés fermées. Marseille est la ville de France où les espaces résidentiels fermés se sont le plus développés depuis une quinzaine d’années. On en comptait 1531 en 2022. Fort bien étudié et documenté depuis 2007 par l’équipe Urbanicités dirigée par la géographe Elisabeth Dorier, ce phénomène de fermeture résidentielle, s’il est loin d’être propre à la cité phocéenne, prend ici des contours spectaculaires : fermeture de rues, de cités, d’ensembles de maisons, d’ilots voire de quartiers entiers, cette privatisation de l’espace public concerne aujourd’hui tous les arrondissements, pas seulement les quartiers aisés du Sud de la ville. Même s’il semble difficile d’établir des liens de cause à effet entre les conséquences de MP2013 (gentrification, ségrégation, perte du lien social...) et la montée en puissance des communautés fermées, d’autant plus que leur essor est antérieur à MP2013, il est quand même frappant de constater que le paradigme de la fragmentation (urbaine, sociale, économique, culturelle) n’a fait qu’empirer et a nettement pris le pas sur celui du vivre-ensemble et du rassemblement qui fut au centre de l’année capitale.

Conclusion

14Dans la batterie des critères d’évaluation d’une CEC qui existent aujourd’hui, on ne mobilise pas assez, nous semble-t-il, ceux qui ont trait aux capacités d’une CEC de rassembler, ou non, à la fois les acteurs culturels et la population dans un projet culturel commun, voire un projet territorial durable. Dans les faits, la réalité dément bien souvent les discours, empreints d’exhortation au vivre-ensemble et, par la grâce d’un big cultural event comme une CEC, de promesses de meilleure cohésion sociale et territoriale. Or, une CEC n’est qu’un label, elle ne détient pas de pouvoirs magiques et ses capacités performatives sont limitées. Sa nature dépend de ce qu’on en fait. Sur le terrain, très peu de CEC ont suscité un engouement populaire rassembleur et durablement transformateur de vie ; et pas seulement transformateur de ville. Les cas de Glasgow 1990 et de Lille 2004 sont régulièrement cités en exemples, mais y en a-t-il d’autres ? Le cas de Marseille-Provence 2013 a ceci d’intéressant qu’il tend à illustrer l’inverse, ou comment la formule très rassembleuse de départ fut rapidement perdue de vue par les acteurs décisionnaires au point de se heurter à des phénomènes de rejet de la part de certains acteurs locaux et singulièrement de la scène rap marseillaise ; et de renforcer un processus puissant de ségrégation socio-spatiale et de fermeture territoriale. De la capitale de la culture à la capitale de la clôture en passant par la capitale de la rupture ? Par-delà de cette formule lapidaire, qui forcément nivèle les nuances d’une réalité toujours plus complexe que les mots, nous pouvons poser comme hypothèse que Marseille, depuis 2013, fait office de laboratoire méditerranéen des logiques sélectives et ségrégatives à l’œuvre dans les métropoles des pays développés, logiques dans lesquelles les flagships culturels structurants et les grandes opérations culturelles comme les CEC constituent des accélérateurs de gentrification. Aux dépens de la cohésion sociale et au risque de la fragmentation urbaine.

Bibliographie

Audren, G. (2015), Géographie de la fragmentation urbaine et territoires scolaires à Marseille, Thèse de Géographie, AMU - Aix Marseille Université.

Bonnefoy, C., (2022), "Le grand chaos des musées municipaux décortiqué", Marsactu,

Comunian, R. et Mould, O. (2014), "The weakest link: Creative industries, flagship cultural projects and regeneration", City, Culture and Society, vol.5-2, 65-74

Donzel, A. (2005), "Marseille, une métropole duale", Faire Savoirs 5, 13-19

Dorier, E. et Dario, J. (2018), "Les espaces résidentiels fermés à Marseille. La fragmentation urbaine devient-elle une norme ?", L’Espace géographique, 4, 323-345

Froment P et Grésillon B. (dir.), (2014), Faire durer l’événement : un enjeu contemporain pour le développement des villes, n° spécial de Rives méditerranéennes, n°47

Grésillon, B. (2011), Marseille-Provence 2013, un enjeu ‘capitale’, Ed. de l’Aube

Latarjet, B. (2010), "Marseille-Provence 2013 : genèse, objectifs et enjeux d’un projet culturel métropolitain", Méditerranée 114-2010, n° spécial "Villes culturelles en Méditerranée" coordonné par B. Grésillon, 27-29

Lusso, B. et Grégoris, M-T. (2014), "Pérenniser l’événementiel culturel dans la métropole lilloise après la Capitale européenne de la culture", Rives méditerranéennes n° 47, 59-76

Maisetti, N. (2017), Marseille ville monde. L’internationalisation d’une métropole morcelée, Karthala

Péraldi, M., Duport, C. et Samson, M. (2015), Sociologie de Marseille, Paris, La Découverte.

Sif, M. (2013), Massalia Blues, Alma éditions

Viard, J. (1995), Marseille, une ville impossible, Paris, Documents Payot

Vignau, M. et Grondeau, A. (2022) "Labellisation culturelle et marketing territorial : entre transformations urbaines, contestations et inégalités socio-spatiales", RMT n° 9, en ligne

Notes

1 Extrait de la Décision n° 445/2014/ du Parlement européen et du Conseil : "La réalisation de ces objectifs [de la CEC] devrait également contribuer à renforcer le sentiment d’appartenance à un espace culturel commun et à stimuler le dialogue interculturel et la compréhension mutuelle."

Pour citer ce document

Boris Grésillon, « La dissolution du 31 décembre 2013 : de la capitale de la culture à la capitale de la cloture » dans © Revue Marketing Territorial, 11 / été et automne 2023

URL : http://publis-shs.univ-rouen.fr/rmt/index.php?id=996.