Les trois rubriques

Trois productions du domaine du marketing territorial sont publiables dès lors qu’elles proposent une prise de recul nécessaire pour accorder une place certaine à la dimension critique de l’objet étudié, posture attendue du métier de chercheur. Pour autant, cette posture critique ne doit pas être automatique et convenue, elle peut prendre plusieurs formes, sans empêcher d’observer des bonnes pratiques qui peuvent être restituées. Ces trois formes d’écriture prennent le plus souvent le format de 4-3-1, soit 8 textes par numéros. Il s'agit des :

1)      Articles scientifiques évalués en double aveugle (autour de 45 000 signes). Précisons que les formes standards (état de l’art, méthode et terrain, résultats) sont acceptées mais une innovation de la structure de l’article est possible dès lors que la clarté reste forte. La bibliographie devient le principal élément d’évaluation, sa grande pertinence autorisant des styles d’écriture et des organisations de textes inhabituels.

2)      Synthèses de la production scientifique. Le plus souvent à propos de travaux récents, la synthèse est de format libre mais court (environ 20 000 signes).

  • On peut y trouver des rapports de recherche synthétisés, des compte-rendus de thèse, des recensions d’ouvrage, des résumés de mémoire, des interviews avec des personnalités clés.
  •  Ce peut être aussi des notes de recherche, objet peu visible aujourd’hui et que nous soutenons afin de renforcer l’innovation scientifique en SHS, dans le but de soutenir l’approche heuristique des écrits des chercheurs.
  • On peut enfin retrouver des synthèses d’articles longs publiés ailleurs mais qui se concentrent de manière ramassée sur la focale Marketing territorial, en sortant des règles d’écritures des textes académiques. Validés par le comité éditorial, ils s’inscrivent dans une évaluation d’accompagnement (ils peuvent être refusés pour autant). Plusieurs formes variées sont possibles : commentaire de carte, de tableau, de schéma ou de photographie, état des lieux, état de l’art, nouvelles pratiques observées, prospective, listing de caractéristiques du marketing territorial… sous toutes les formes d’écriture. Ces textes peuvent servir de terreau pour de futurs articles longs qui souvent mettent plus de temps à être produits.

3)      Images et territoires, de format libre. Il s’agit d’un article qui peut être accompagné de photos, schémas, tableaux… et d’une bibliographie sommaire, qui alimentent la connaissance de la recherche combinant Image et Territoires. Il n’y a qu’un texte par numéro pour lequel il est attendu de l’originalité et dans lequel les supports visuels peuvent l’emporter sur l’écrit qui reste indispensable. Les monographies sur l’image des territoires sont possibles pour les doctorants mais nous invitons à dépasser cette production classique sur cet objet de recherche qui est l’une des visées du marketing des territoires.

Ces deux dernières rubriques complètent chaque numéro, principalement basé sur la première rubrique, celle des articles longs qui reste le coeur scientifique de la revue Marketing territorial. Il est possible de dépasser exceptionnellement les 8 productions scientifiques par numéro, par exemple avec le numéro 0 qui repose sur des textes du marketing territorial.

L’ensemble des textes est soumis à un processus d’évaluation bienveillant et accompagnateur pour une progression dans la clarté et la maîtrise scientifique du propos.

Précisons que RMT publie sur un rythme de deux publications par an : en été et en hiver. Il est possible, de manière non-systématique, de publier des numéros en automne et au printemps, en tant que numéros thématiques. Par exemple, le numéro 0 (printemps 2018) regroupe un ensemble de textes commandés spécifiquement pour proposer un cadrage aux futurs publications de la revue.