Les Temps épiques
Structuration, modes d’expression et fonction de la temporalité dans l’épopée

sous la direction de Claudine Le Blanc (maître de conférences HDR en littérature comparée à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et de Jean-Pierre Martin (professeur émérite de langue et littérature du Moyen Âge à l’Université d’Artois)

Le volume constitue les actes du septième congrès du Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées (REARE), organisé conjointement par Ursula Baumgardt (INaLCO/Llacan), Romuald Fonkoua (Paris-Sorbonne), Claudine Le Blanc (Sorbonne Nouvelle/CERC) et Jean-Pierre Martin (Université d’Artois/Textes et Cultures), qui s’est tenu à Paris les 22, 23 et 24 septembre 2016 à l’INaLCO et  à la Sorbonne. Il propose une exploration de la question de la temporalité dans l’épopée, question qui reste paradoxalement peu étudiée de façon systématique, en vingt-sept études couvrant un très vaste empan géographique et historique (de l’Afrique à l’Inde, de l’Antiquité aux séries contemporaines), précédées d’une introduction par les coordinateurs.

Les temps épiques
  • Claudine Le Blanc et Jean-Pierre Martin  Dédicace
  • Claudine Le Blanc et Jean-Pierre Martin  Introduction

Dédicace

Claudine Le Blanc et Jean-Pierre Martin


Texte intégral

1Deux mois après la rencontre dont ce volume est issu, nous apprenions le brusque décès de Bassirou Dieng, vice-président du REARE depuis les origines du réseau. Et trois mois avant sa mise en ligne, c’est Lilyan Kesteloot, figure tutélaire historique de nos études, qui nous a quittés. L’un et l’autre avaient activement participé à nos échanges de septembre 2016. L’un et l’autre étaient régulièrement présents parmi nous depuis le séminaire inaugural de novembre 2000, et l’ouvrage fondamental sur Les Épopées d’Afrique noire qu’ils avaient publié ensemble en 1997 a depuis l’origine été pour nous tous une source d’inspiration et un guide de première importance. Malgré le vide irréparable que leur disparition a créé parmi nous, ils resteront à jamais deux figures tutélaires de nos études.

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l’Eau qui coule,
Ils sont dans l’Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.

Birago Diop, Lueurs, « Souffles »

2Nous dédions le présent ouvrage à leur mémoire, avec toute notre tristesse et toute notre reconnaissance.

Pour citer ce document

Claudine Le Blanc et Jean-Pierre Martin, « Dédicace », dans Les Temps épiques : Structuration, modes d’expression et fonction de la temporalité dans l’épopée, sous la direction de Claudine Le Blanc et Jean-Pierre Martin, Publications numériques du REARE, 15 novembre 2018 Licence Creative Commons

URL : http://publis-shs.univ-rouen.fr/reare/index.php?id=98