1 | 2010
Les représentations linguistiques de la personne

Voici un ouvrage riche par la diversité des approches et des analyses proposées, comportant aussi bien des synthèses nécessaires que des études spécifiques, toujours axées sur des représentations linguistiques de la personne. Pas moins de sept langues y sont étudiées dans le détail (allemand, anglais, basque, espagnol, français, grec ancien et latin), sans oublier des comparaisons portant sur le portugais, l’italien, le roumain ou l’indo-iranien.

À la lecture de tous ces articles, le lecteur sera sans doute surpris de constater, dans des langues aussi diverses, les ponts et passerelles que l’on peut établir entre l’expression d’une notion qui rejoint la référence systématisée aux trois composants fondamentaux de tout acte de communication langagière, ayant attiré l’attention des linguistes depuis l’Antiquité jusqu’aux pionniers de la linguistique contemporaine. Bien des articles sont redevables aux analyses de Saussure, de Bally et de leurs successeurs, qui ont fait à leur tour école, Jakobson, Benveniste, Chomsky, Culioli, Ducrot, Guillaume, Halliday et tant d’autres.

Textes réunis et présentés par José Antonio Vicente Lozano, Alain Blanc et Nicolas Ballier.

 

Couverture de
  • José Antonio Vicente Lozano, Alain Blanc et Nicolas Ballier  Avant-propos

La personne au réfléchi et à l’indéterminé

Je ne suis plus moi-même. Us et abus du pronom réfléchi myself en anglais : approche fonctionnelle basée sur le web

Antoine Consigny


Résumés

Cet article présente une étude sur le pronom réfléchi anglais myself. Elle est basée sur une concordance réalisée à partir du web, ce qui permet de n’avoir aucun a priori sur les résultats. La concordance est étudiée dans le cadre théorique de la grammaire systémique fonctionnelle développée par Halliday (1989, 1994). Les occurrences peuvent être séparées en deux catégories : les emplois attendus (les « us ») et les emplois non attendus (les « abus »). Le pronom myself a presque toujours comme référent l’énonciateur, et les différents emplois (de reprise, emphatique, « abusif ») correspondent tous à une volonté plus ou moins affichée de montrer que l’on parle de soi.

This paper reports on a study of the reflexive pronoun “myself”. It is based on a concordance gathered from the world wide web, which makes it possible to have no preconceived idea of the results. The concordance lines are studied using Halliday’s systemic functional grammar (1989, 1994). The uses can be separated out into two categories: those that are expected (the “use”) and those that are not (the “abuse”). The pronoun “myself” almost always refers to the speaker / writer, and the various uses (reflexive, emphatic, “unexpected”) correspond to a more or less obvious will to show that one speaks or oneself.

Texte intégral

Ce texte n’a pas encore fait l’objet d’une rétroconversion en XML, mais il peut être consulté dans sa version PDF.

Pour citer ce document

Antoine Consigny, « Je ne suis plus moi-même. Us et abus du pronom réfléchi myself en anglais : approche fonctionnelle basée sur le web » dans « Les représentations linguistiques de la personne », « Epilogos », n° 1, 2010 Licence Creative Commons
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Polygraphiques - Collection numérique de l'ERIAC EA 4705

URL : http://publis-shs.univ-rouen.fr/eriac/index.php?id=672.

Quelques mots à propos de :  Antoine Consigny

Université Marc Bloch – Strasbourg
Après une thèse faite à l’Université de Liverpool sur la sémantique des verbes à particules en anglais, Antoine Consigny a obtenu un poste de maître de conférences en linguistique anglaise à l’Université Strasbourg 2. Ses domaines de recherches sont en sémantique anglaise et en linguistique de corpus.