Journée d’agrégation organisée par Thierry Roger, à l’Université de Rouen, le 25 octobre 2013
Saluons le choix d’inscrire Capitale de la douleur au programme de l’Agrégation de Lettres. Voilà sans doute de quoi permettre à ce poète pourtant national de sortir d’un certain Purgatoire critique, et de revenir sur la scène universitaire. On visionnera ici cinq communications qui tentent de dégager quelques grandes lignes de forces, ou de faille, du recueil, tendu entre vérité lyrique et figuration de soi, parole première et « répétitions », « désespoir » et « délivrance », optique et haptique. Les textes essaient d’approcher cette poésie dans laquelle le Jaccottet de L’Entretien des Muses voyait « l’accord comme spontané, comme naïf, entre modernité et tradition », mais aussi un défi lancé à tous les métalangages : « plus que toute autre, cette œuvre échappe aux prises du critique, nargue sa lourdeur ». Espérons avoir éclairci malgré tout certaines facettes de ces « diamants noirs » dont parlait Louis Parrot. Ces cinq communications peuvent également être lues sur le site fabula http://www.fabula.org/colloques/sommaire2236.php